Lasure (1)

5 juillet 2008

Suite à mes essais d'Army Painter - plutôt concluants, il faut le dire - j'ai voulu comparer avec la lasure.

J'étais perdu au rayon lasure de ma grande surface de bricolage, avec un choix de marques et de teintes assez considérable, et ne sachant que choisir quand j'ai eu une idée. Retourner chez moi, étaler de l'army painter sur du bois (deux couches) et revenir le comparer aux échantillons qui sont dans le rayon, afin de choisir la bonne couleur.

De retour chez moi, j'ai même retrouvé un vieux pot de lasure qui trainait depuis la peinture d'une armée de squelettes pour HOTT il y a quelques années, qui ne m'avait pas vraiment satisfait.

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Hop, deux morceaux de bois fin, et deux couches de chaque produit pour comparer.

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Les deux produits sentent pareil, s'étalent pareil et sèchent pareil. L'Army Painter est un peu plus liquide.

Ma lasure est plus foncée, ce qui n'est pas pour me déplaire car je trouvais mon Army Painter un peu trop clair à mon goût (notez qu'il existe en trois teintes plus ou moins foncées et que j'ai un échantillon de la teinte intermédiaire).

Bref, sans le savoir, j'avais le produit pour le test chez moi. Pour info, la marque bondex est plutôt chère. 22 euros le pot. Depuis j'ai amené mon échantillon d'AP en magasin, pour le comparer avec les échantillons du rayon, et ça fait penser à du Chêne Moyen.

Maintenant, sur quoi tester ? A force de faire des expériences, tout mon stock de prépeint (Star Wars, D&D Miniatures et HorrorClix) y est passé. Je fais un test rapide pour voir sur des Orks à poils (peints il y a 8 ans et ayant déjà leur contraste). Comme les autres fois, je passe le produit au pinceau, en évitant les armures et en essuyant les casques en os (pour que ça reste bien blanc).

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Les deux produits se coulent bien dans les creux, notamment autour des clous de fer. Même aspect satiné.

Test suivant : je vais essayer la méthode préconisée pour l'Army Painter. Sous-couche en blanc, couche unique de couleur, passage du produit.

Ce sera les premières figurines que je sous-couche en blanc, en 13 ans de peinture. Qui vais-je sacrifier à cette expérience ? A ce stade je mets mon casque à lampe et me plonge dans mon stock de plomb. J'en ressors avec des gobs de la Moria du Jeu du Seigneur des Anneaux. J'en ai environ 200, dont la moitié à peu près est peinte, et ils m'ont couté une bouchée de pain.

Dur dur la peinture au blanc ! Il faut tout couvrir : c'est lourd. Et c'est dur ! C'est long ! En plus, une fois la première couche posée, c'est moche, alors qu'au noir on aurait déjà eu une figurine potable.

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Passage au pinceau d'Army Painter (à gauche) et de lasure (à droite). Photo une heure après.

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Pas de doute. A part la foncitude plus prononcée de ma lasure, ça se ressemble beaucoup.

Bon, je ne suis pas super emballé par le résultat. Mais je savais d'avance que l'effet serait mauvais sur du métal blanc et pas super top sur le vert. Tout de même, une petite comparaison avec mes gobs peints, sortis de leur boite de rangement.

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Ils ont été peints au noir, avec brossage et surlignage et, avec un peu d'entrainement, j'étais capable d'en peindre plus de dix par heure. Celui du centre droit, je suis certain qu'il a été peint à cette vitesse. L'armure, notamment, il est infiniment plus rapide de la brosser sur le noir que de faire un aplat.

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La comparaison est un peu injuste. La figu lasurée mérite quelques retouches : les yeux notamment, et un petit brossage pour reprendre le métal. De plus, la profondeur de gravure de ces figurines n'est pas très importante.

Le problème c'est que ni la lasure, ni la lasu... euh... ni l'Army Painter ne sont secs. On touche un des inconvénients de ce système. Donc les retouches pas avant demain.

(La suite des expériences)