Montivilliers (1)
Fin avril, laissant derrière nous la pluie qui battait autour des conventions souffreteuses de la GenCon et de Buchères avec ses démos minables d'Innstruc et de golgomachin, nous sommes allé à Montivviliers , près du Havre à bord de la Garoumobile. Au programme, une campagne LotOW.
Le tournoi Normand fêtait sa dixième édition (mais pas ses dix ans, paradoxe ?). Nous avons tous eu la figurine souvenir. Un chevalier Normand. Ici il pose avec les figurines que j'ai gagnées (pour une fois que je ne suis pas minable à une campagne LotOW) et la réglette de la première édition, qui prouve que je suis un habitué de longue date de la manifestation.
Ou bien que je n'y suis jamais allé et que je l'ai piquée à un autre joueur à l'occasion d'une partie.
Si quelqu'un s'est fait piquer sa réglette de la première édition du Tournoi Normand à l'occasion d'une partie, qu'il se manifeste, je lui offrirai généreusement la mienne.
Je n'ai pas vraiment pris de photos d'ensemble, mais vous trouverez ça chez plusieurs bloggueurs. J'en oublie sûrement :
Addendum : L'Aigle Rouennais
Et le blog du tournoi, qu'il faut aller voir pour l'affiche.
Enrôlés par des compagnies de chemin de fer nous affrontons les bandes rivales.
Dans le premier scénario, j'affronte un sympathique Normand souffleur de corne. L'inconvénient de faire le compte-rendu deux ou trois semaines après, c'est qu'on a oublié les prénoms (mais pas le soufflage de corne).
Je dois interrompre la pendaison d'un de mes hommes. Après quelques échanges de tir, Boss Latimer (le chef de ma bande de cowboys) prend position à une fenêtre et coupe la corde à la seconde tentative. Les lyncheurs en profitent pour l'abattre. Ne jamais couper la corde quand on a l'initiative.
Ensuite j'affronte une bande de Lawmen et Lawwomen dans une rue déserte. J'ai encore oublié le prénom de mon adversaire, qui était d'un des clubs de Rouen.
On est tous les deux bien équipés et on se canarde surtout à distance, avec quelques corps à corps.
Et mes cowboys prennent le dessus.
Ben oui, un cochon. Y a pas que les poules dans la vie.
Dans la troisième partie j'affronte François. Je n'ai pas de photo de la partie sauf cette photo commémorant les deux seuls survivants. A droite, c'est un Greehorn désarmé, qui a été bouclé en prison et qu'il fallait libérer. A gauche, c'est Beanie, le héros pacifiste qui a gagné la partie.
Dans cette partie, il faut aller libérer le prisonnier. J'arrive très vite près des barreaux avec deux cavaliers et leurs passagers. Malheureusement, la prison est solide. Très solide même. Les barreaux résistent à la traction hippomobile.
Pendant ce temps, les combats font rage. Les pertes s'accumulent des deux côtés. François atteint le seuil de rupture le premier (je crois), mais il réussit son test "Head for the Hills" et reste sur table. Et là c'est ma bande qui déguste. Tout le monde est descendu en un tour.
Toute la bande ? Non. Beanie a été recruté à la deuxième partie. On ne lui a pas donné d'armes. Trop cher. Sa mission : se planquer quelque-part, hors d'atteinte, gonfler les effectifs et empocher son point d'expérience à la fin de la partie. La partie d'avant, il l'a passée couchée derrière le muret du cimetière. Dans celle-ci, il est allé boire un coup au saloon pour se faire oublier. D'un coup il se retrouve seul survivant de la bande, hors d'atteinte, et réussit son test "Head for the Hills". François rate le sien. Nous voici vainqueur grâce à Beanie.
Le plus drôle, c'est que Beanie, fort de ses deux points d'expérience, a droit à une avancée et tire un 6 ! Le héros est devenu un héros.
Voilà le résultat des trois première parties studieuses. Une photo du scénario que je n'ai pas joué.
Avant de passer au finale, des photos d'une table du tournoi FOG. Il s'agit d'une partie opposant Philippe Bertrand et Jean-Yves Cassas, et je voulais photographier les figurines de Philippe.
Pour rappel, c'est du 15mm. Xyston+Little Big Men.
Bon, la suite demain. Et devinez à quoi on a joué aussi.