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Le psilète fantôme
17 novembre 2008

Song of Blades and Heroes

Je l'avais dans mes cartons depuis longtemps sans y avoir touché. C'est italien, et c'est en anglais. Mais depuis, Raskal l'a traduit en français (si j'ai bien compris).

sobh

Song of Blades and Heroes

Ce billet n'apprendra pas grand chose à nombre de blogurinistes qui y jouent déjà. D'ailleurs le seul fait qu'une règle de jeu à un prix ridicule, un budget promotionnel ridicule (nul ?), une diffusion en pdf et une présentation noir et blanc « artisanale » (illustrée cependant par les dessins de l'auteur, qui a un bon coup de crayon) fasse parler d'elle prouve qu'elle doit répondre aux attentes de certains joueurs au moins.

Voir aussi les règles de THW qui en plus ont l'inconvénient d'un énorme manque de clarté.

A l'inverse, combien de livres illustrés avec luxe, vendus à prix d'or et annoncés partout comme la nouvelle Evangile peuvent masquer une totale pauvreté de concept, ou bien être complètement à l'opposé de ce qu'on attend d'une règle de jeu de nos jours ? Je ne donnerai pas d'exemple, sinon on va finir par croire que je n'aime pas FOG.

Ceci est d'ailleurs résumé par la Troisième Loi de l'Interrégolistique, qui dit que la qualité du support d'une règle n'a rien à voir avec ses qualités propres. Ca a l'air évident comme ça, mais l'évidence n'est pas toujours évidente pour tout le monde.

Revenons à SOBH. C'est prévu pour être joué en 15mm, ce qui est louable. Or mon 15mm médiéval-fantastique est certes nombreux (à vue de nez, entre huit-cents et mille figurines), mais soclé à la DBX, soit plusieurs figurines par socle (pour jouer de grandes batailles).

Heureusement, on peut y jouer en 25mm. J'ai donc sorti mes nains et mes orks à poils pour y jouer.

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Pour les Orks, j'ai pris les profils des minotaures. Comme décor, une table de salon. En effet, la Quatrième Loi de l'Interrégolistique énonce qu'on peut jouer des parties inoubliables avec des figurines et un terrain de merde. Et son corollaire : des figurines et des décor magnifiques peuvent parfois servir à masquer la misère ludique.

J'ai donc joué deux parties de test avec des troupes sans tir et sans magie. Un chef et cinq guerriers nains d'élite contre un chef et trois guerriers orks. Les orks (minotaures) sont sauvages et gores sur les bords, mais les nains sont stoïques et ne se laissent pas facilement impressionner par une décapitation ou un arrachage de membres. En revanche, ils sont lents. 

Dans la première partie, les orks ont foncé comme des malades, leur chef en tête, et les nains ont d'abord dominé le champ de bataille. Deux guerriers Orks hors de combat, et le chef gisant taillé de toutes parts par les haches (valeur arrivée à 6+) Mais le sursaut d'héroïsme d'un ork, qui a tué le chef nain et provoqué la fuite hors table de deux guerriers, a renversé la partie. Finalement, victoire orke poilue.

Dans la seconde, une chasse aux trésors, les nains sont arrivés les premiers sur les objectifs mais se sont fait rattraper et tailler au corps à corps.

Dans les deux cas, la partie a duré moins d'une demi-heure. Les règles sont extrêmement simples, claires et courtes. On joue sans marqueur. Que du bon.

Le système d'activation des figurines avec choix du niveau de risque (plus j'essaie d'avoir une grosse activation, plus je risque de donner la main à l'adversaire) est très réussi.

Bref, une bonne première impression.

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Commentaires
R
J'avoue humblement avoir traduit le jeu. Je suis vrai content que tu parles de ce jeu mais surtout que tu l'apprécies.
Le psilète fantôme
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