1602
Non pas un marque de bière alsacienne mais une bédé qu'on m'a prêté. Ce n'est pas du tout neuf, mais le concept est très intéressant et la réalisation très réussie (j'ai un peu moins accroché au dessin, mais finalement c'est assez secondaire).
1602, c'est l'année de la mort de la reine Elizabeth I d'Angleterre (du moins dans l'album). Et pourtant c'est un livre Marvel. Le sénariste, c'est Neil Gaiman, que j'ai déjà vu jouer avec les mythes nouveaux et anciens dans American Gods.
Ca reprend un thème évoqué réecmment chez les blogurinistes, c'est un peu de l'uchronie, mais à base de super héros.
Le concept, c'est un peu « et si les héros des Marvels étaient nés 300 ans plus tôt ? ». Pour la réalisation, on retrouve plein de personnages des Marvel (vraiment plein), transposés en une autre époque. Certains sont évidents, d'autres sont plus difficile à repérer. Il y en a qui n'ont pas encore développé leurs pouvoirs et d'autres qui réservent quelques surprises (mais qui donc est Rhojaz, l'Indien blond ?) Et le tour de force est de réussir une histoire cohérente et intéressante de tout cela. Il vaut mieux avoir quelques références Marvel pour apprécier mais même avec une culture super héroïque limitée comme la mienne (et un expert pour m'expliquer certaines choses) le livre est intéressant. Le symbolisme de la fin est un peu lourdingue, mais après tout les super héros sont américains, non ?
Bref, à quand un jeu de super héros en costume ? Ou plutôt sans costume. Car finalement, l'aspect le plus séduisant de ce livre, c'est peut-être que les héros ne sont pas en collants roses.