Expériences sur des Bolchéviques
Voici le résultat d'expériences, avec une figurine passée "normalement" avec lasure éclaircie avec la lasure transparente, et l'autre qui a d'abord reçu une lasure foncée diluée à l'eau.
La différence c'est pas transcendante. On voit mieux aux plis du pantalon en regardant de dos.
Méthode non "rentable" (rapport "effet obtenu" sur "temps passé" trop faible - quasi nul en fait).
En voici deux autres sur lesquels j'ai fait des "expériences".
Ce sont des Bolchéviques de la Guerre Civile Russe, de chez Brigade Games. Les deux du haut ont un bras séparé qu'il faut coller (c'est la seule opération d'assemblage requise sur ces figurines).
A noter que les Russes de la Première Guerre Mondiale n'avaient pas d'étui pour leur baïonnette. Quand ils étaient au front ils la gardaient en permanence fixée à leur fusil. D'où l'habitude de l'époque de compter les hommes en nombre de baïonnettes (fantassins) et de sabres (cavaliers), ce qui est une métonymie, je crois bien.
A part ça ils avaient une couleur d'uniforme adaptée dès le début de la guerre (l'effet Corée probablement), ce qui est pratique pour nous, puisque les mêmes figurines peuvent servir de 1914 à... 1921 si on fait abstraction de certains détails. Le casque Adrian n'aurait jamais été populaire et n'a équipé que quelques troupes de choc. Le chapeau pointu et les grandes bandes de poitrine du nouvel uniforme bolchévique relève plus du fantasme qu'autre chose sur une table de jeu puisque, le temps qu'il se généralise, la guerre était presque finie. Mais c'est très pittoresque, donc j'en peins !
Anecdote typique de la Guerre Civile Russe. Un détachement de cavalerie fait halte dans un village où il y a déjà des troupes amies. Tout se passe bien jusqu'à ce que quelqu'un s'adresse à un officier en usant du "camarade" ou bien du "excellence", et là c'est le drame : les deux groupes se découvrent ennemis. Au temps pour l'uniformologie.